Carnet de route

Là-bas...
Le 05/09/2023 par Poulou Bernadette
Là-bas, le col de Labas
Là-bas[1], c’est haut et sauvage.
Faut du cœur et du courage,
Mais tout est possible à notre âge …..
Le col de Labas était notre objectif pour rejoindre Baysselance ! Mais les sympathiques gardiens du lac d’Estom insistèrent tant pour que l’on renonce à ce projet, attristés à l’idée de nous retrouver assommés par des chutes de pierres, inquiets de nous imaginer cheminant sur une étroite vire probablement enneigée….que notre encadrant obtempéra, soucieux de ramener sa troupe indemne et en bon ordre de marche !
Et voilà comment, nous avons eu l’immense joie de grimper le col de l’Araillé, faisant un chouette détour pour gagner le Petit Vignemale. La fraîcheur de la journée, nuages bas, vent et fine pluie, nous a d’abord amenés à Baysselance - d’où l’on apercevait effectivement le sentier en balcon qui descend du col de Labas, enneigé, comme un fin trait blanc dans le rocher - pour nous restaurer et réchauffer surtout !
Une éclaircie, les nuages s’effilochent, vite, montons au Petit Vignemale pour fêter la première chute de neige. Puis, descente au refuge des Oulettes de Gaube. Refuge plein comme un œuf, où le niveau sonore (merci les voisins espagnols) est tel que l’on ne rêve que de rejoindre le dortoir au plus vite. Rien à voir avec notre soirée précédente au refuge d’Estom animée par deux troubadours-randonneurs (dont un encadrant du CAF de St Girons, précision pour donner des idées à nos encadrants !). Guitare et violon, musique celtique et occitane qui donne envie de danser.
On ne pouvait revenir sur nos pas, merveilleux col de l’Araillé, sans aller voir un peu plus haut le lac de Labas et encore au-dessus le lac de ? , dans lesquels se reflète le Pic de Labas… Et le col ? Le voit-on ou pas ? D’ailleurs est ce bien le Pic de Labas ? Ou le Pic de Sède ? Les suppositions, discussions et autres joutes oratoires ont occupé la descente !
En tout cas, là-bas, c’est haut et il faut du courage, mais c’est encore de notre âge !
[1] Sur l’air d’une chanson de JJ Goldman ; il me pardonnera les quelques emprunts désordonnés.