Carnet de route

Le 09/11/2024 par Adrien Milcent

Première sortie mobilité douce pour le CAF de Bordeaux, organisée par Camille !
Camille s’occupe de réserver les billets de train pour tout le monde.
Nous retrouvons donc Camille, Mathilde, Emma, Carole et Adrien au départ de la gare Saint-Jean. Nous serons rejoints le lendemain par Delphine.
Nous partons à 9h de Bordeaux pour arriver à Tarbes vers 12h. Puis nous prenons le bus pour arriver à Bagnères-de-Bigorre.
Malgrès le premier casse-croute de 11h d’Emma dans le train, la faim se fait ressentir pour tout le monde. Après un rapide passage au marché pour finir de remplir les sacs déjà bien lourds, nous déjeunons à l’abris de la pluie sur le sol d’une galerie marchande, entre les bureaux de l’auto-école et d’un MMA.

La randonnée peut débuter. Les paysages passent du périurbain champêtre, par la forêt aux couleurs automnales, pour finir par s’ouvrir sur le col dégagé du Lhéris, et sur l’impressionant casque qui le surplombe. Nous passons entre les gouttes et finissons par arriver, bien fatigués à la cabane qui doit nous accueillir pour les deux prochaines nuits, juste sous le casque.
La cabane est occupée par trois personnes, qui nous invitent plus ou moins gentillement à aller dormir dans une cabane plus loin.
La nuit va tomber, mais heureusement Camille connait le chemin et nous guide à la frontale. Cela ne nous épargnera tout de même pas une montée dont nous nous souviendrons dans les herbes hautes mouillées, nous ne compterons pas les chutes…
Nous arrivons à la cabane affamés. Emma prépare un superbe feu, on reconnait bien les talents d’architecte. Personne ne veillera cette nuit.

Le lendemain nous retrouvons Delphine - partie de nuit deux heures plus tôt - à la première cabane, et prenons la direction du Casque du Lhéris. Quelques errances pour trouver le premier spit “bleu” et nous voilà partis pour l’ascension de la voie “Chant de Pierre”. Les premières longueurs ne posent pas de soucis, un peu glissantes par endroits. L3 et L4 nous permettent de bien nous chauffer. C’est en arrivant au relais de L5 que le premier évènement survient : le téléphone de Camille glisse de sa poche, et dévale la voie. Pas le temps de s’apitoyer sur le triste sort de ce téléphone, la longueur la plus compliquée nous attend. La traversée et la dalle qui suivent nous donnent bien plus de fil à retordre que prévu, beaucoup de dégaines auront été attrapées !
C’est lorsque Delphine nous rejoint au relais que le deuxième (improbable) évènement nous est racompté : son téléphone est tombé, excatement de la même manière ! Deux téléphones pour six participants, tout le monde ferme ses poches assidûment.
La descente se déroulera sans encombres, nous finirons tout de même à la frontale après cette longue journée pleine de rebondissement.
Une courte soirée autour du feu plus tard, et après de longues minutes passées à gonfler le matelas de Delphine, tout le monde est couché.

Le lendemain, nous cherchons brièvement les téléphones perdus en bas de la voie.
Bilan : la coque de Delphine, le téléphone et la batterie de Camille et un chausson d’escalade. Malheureusement aucun appareil n’aura survécu à la chute.
Nous nous séparons en deux groupes pour nous retrouver à la falaise de Trassouet pour un peu de couenne avant de rentrer. La marche est très agréable, sous le soleil. Nous découvrons un très beau site que nous ne pourrons qu’expérimenter.
Nous nous serrons dans la voiture de Delphine qui nous amène au bus. Le retour passe rapidement, entre discussions et siestes bien méritées.

Encore un grand merci à Camille et Delphine pour l’encadrement et à tout le monde pour la bonne humeur !