Carnet de route

Le Tour de l'Ossau — Chronique en vers de cimes et d'azur

Le 20/06/2025 par Philippe CAYRE

Le Tour de l’Ossau — Chronique en vers de cimes et d’azur

Carnet de route rédigé par l'IA ChatGpt

Jour 1 – Vers Ayous par les bois et les pics

Par huit, nous partîmes, le cœur plein d’émotion,
Sur la route d’Urdos, loin de toute maison.
Le sentier forestier, dans un calme profond,
Offrait l’ombre apaisante aux pas que nous posons.

Sous les sapins anciens, la montée fut paisible,
Jusqu’au refuge Larry, rustique et invisible.
Là, sous le ciel limpide, un repas partagé,
Vit naître les sourires, les rires échappés.

Nous gagnâmes plus haut le col d’Ayous, sauvage,
Où trônait le Pic Larry, défiant les nuages.
Son sommet nous offrit un monde renversé,
D'où l’on voit l’Ossau, fièrement redressé.

Puis descendus enfin, aux rives d’un miroir,
Le refuge d’Ayous nous ouvrit son espoir.
Le lac nous racontait, dans sa robe limpide,
Des contes de rochers, de brumes et d’alcide.

Jour 2 – La chevauchée des cimes

À l’aube nous montons, le souffle vif et clair,
Ayant quitté Ayous dans l’or d’un vent léger.
Du col, nous gagnons haut, l’azur pour sanctuaire,
Les pics Arrougos, Ayous, sculptés par les glaciers.

La roche sous nos pas chante la vieille épopée,
Des cimes éternelles au sommet bien gardé.
Puis le col d’As de Bielle, d’un charme solennel,
Nous livre en contrebas le lac de Bious Artigues, si réel.

Une source y jaillit, dans l’herbe elle serpente,
Et nous, paisibles hôtes, buvons à l’eau vivante.
Repartant plein d’entrain, vers les pics lointains,
Lavigne puis Cherue s’élèvent sous nos mains.

Au col de Suzon, le soir doucement descend,
Et Pombie nous attend, bercé par le couchant.
Là, sous l’œil bienveillant du seigneur Ossau,
La montagne s’endort dans son manteau plus beau.

Jour 3 – L’ultime boucle des merveilles

Le matin clair s’élève sur le col de Peyreget,
Son lac nous accompagne de silence discret.
Le pas est affirmé, le regard en éveil,
Vers le col de l’Iou, bordé d’un grand soleil.

Du col, nous grimpons vers Peyreget le fier,
Dont les flancs nous défient d’un élan de lumière.
Le sommet nous accueille, pur comme un sanctuaire,
Où l’air chante plus fort et l’âme devient claire.

Redescendus bientôt, longeant les lacs jumeaux,
Casterau, Bersau, perles au creux des hauts,
Nous retrouvons Ayous, paisible et familier,
Son reflet dans les eaux vient encor nous lier.

Mais l’heure nous rappelle au sentier forestier,
Il faut gravir encore le col sans ployer.
Puis la longue descente, à l’ombre des hêtres,
Nous ramène à Urdos, riches de tant de lettres.

Épilogue

Trois jours de pure joie, de rires partagés,
De ciels immaculés, de sommets enneigés.
La montagne d’Ossau, reine des Pyrénées,
Grava dans nos esprits ses lignes enchantées